Le groupe a été fondé en 1988 :
Son objectif: réunir des hommes et des femmes qui se trouvaient à l’intersection de la foi et de l’homosexualité. Pour certains, il semblait plus difficile d’être gay ou lesbienne en milieu croyant que croyant en milieu homo. Pour d’autres c’était le contraire. Le partage nous a fait découvrir que les situations étaient bien plus diverses.
Mixité :
Le groupe est mixte à tous points de vue : hommes et femmes; homos, bi, trans, hétéros; croyants (et non-croyants) de différentes confessions.
Rencontres :
Les thèmes les plus divers y sont abordés, pourvu qu’ils tournent autour du « C » ou du « H ». Le « C » peut aussi signifier la convivialité d’une fondue ou d’un pique-nique. Les thèmes sont traités par un membre du groupe ou par un invité. C’est le lieu d’un enrichissement réciproque. Certains intervenants sont a priori gay friendly. Pour d’autres, c’est l’occasion de revoir certains préjugés.
Célébrations :
Le but n’est pas de devenir une Église ou une paroisse homosexuelle. Le but est que chacun puisse vivre une célébration où on a la certitude d’être accueilli-e tel qu’on est, avec un message chrétien gay friendly qui fait avancer.
Retraites :
C’est un temps fort de la vie du groupe. Jusqu’à présent, elle a eu lieu dans un lieu chaque fois différent. La forme est classique: participation aux offices, réflexion en groupe autour d’un texte biblique, promenades…
Actions auprès de l’EPG entre 1992 et 2005 :
En 1992, l’Église Protestante de Genève (EPG) a refusé les bénédictions de couples de même sexe. Le groupe C+H a alors décidé de réaliser une brochure qui présente le « Le fait homosexuel » vu par des chrétiens homosexuels, pour qu’on sache de quoi on parle, au-delà de la question de la bénédiction. En 1993, cette brochure a été présentée à la presse et envoyée à un maximum d’acteurs ecclésiastiques genevois et romands. En 2004, une commission de C+H a mené une réflexion théologique sur la bénédiction des couples de même sexe. Il en a résulté un document de travail qui a été transmis à un certain nombre d’instances ecclésiastiques. Néanmoins, en 2005, l’EPG refusait d’entrer à nouveau en matière sur la question de la bénédiction. Durant toutes ces dernières années, des membres du Groupe ont été sollicités à plusieurs reprises pour intervenir et témoigner à différents niveaux dans les Églises protestantes romandes.