Archives par mot-clé : Christophe Chalamet

Mardi 10 octobre 2017 – Le désir et la foi

En collaboration avec l’Espace Fusterie, rencontre avec le professeur de théologie Christophe Chalamet, qui a aussi des talents d’improvisation au piano, sur le thème

Le désir et la foi, Réflexions théologiques et musique

Voyez aussi : 3 questions à Christophe Chalamet

Lieu : Temple de la Fusterie (attention lieu exceptionnel)
Date : mardi 10 octobre 2017 à 20h00

Qui est ce Professeur de théologie systématique ?

Fonction

  • Directeur de l’Institut romand de systématique et d’éthique (IRSE)
  • Membre du Comité de rédaction de la Revue de théologie et de philosophie

Parcours

Après ses études à la Faculté de théologie de l’Université de Genève (licence en 1997, doctorat en 2002), Christophe Chalamet a enseigné l’histoire de la théologie protestante moderne à Fordham University (2003-2011) avant d’être nommé professeur associé à Genève en 2011. Il a été « research fellow » à la Yale Divinity School (2001-2002) et est membre du Center of Theological Inquiry (Princeton).

Domaines de recherche

  • Théologie systématique
  • Histoire de la théologie protestante moderne
  • Karl Barth et la théologie dialectique

Publications récentes

  • Une voie infiniment supérieure (Labor et Fides, 2016)
  • Théologies dialectiques (Labor et Fides, 2015)
  • (co-édition, avec Hans-Christoph Askani, de:) The Wisdom and Foolishness of God (Fortress, 2015)
  • (co-édition, avec Marc Vial, de:) Recent Developments in Trinitarian Theology (Fortress, 2014) – en français: Développements récents en théologie trinitaire (LIT Verlag, 2014).

Imprimer

Mardi 10 octobre 2017 – 3 questions à Christophe Chalamet

En marge de notre rencontre à la Fusterie avec Christophe Chalamet, nous lui avons posé trois questions :

Pourquoi as-tu accepté l’invitation du groupe Chrétien et Homosexuels ?

Tout simplement parce que j’ai envie d’échanger avec ce groupe, d’en savoir plus sur les réflexions de ses membres sur diverses questions. Je ne crois en la ghettoïsation de personne (la ghettoïsation guette d’ailleurs les théologiens, parfois!). J’admire par exemple Andrew Sullivan, catholique, homosexuel, un intellectuel public qui a joué un rôle important pour les droits et le respect des personnes homosexuelles depuis les années 1990. Il a longtemps tenu un blog très intéressant, le Daily Dish, que j’ai longtemps suivi de près.

A quoi sert la théologie ?

A plusieurs choses: à dépasser une certaine naïveté première (naïveté qui peut avoir quelque chose de beau, mais qui ne suffit pas si on veut comprendre la foi, sa transmission etc.); la théologie nous « déniaise » donc. Elle sert à se poser des questions, puis, lorsque nous trouvons un début de réponse, à découvrir d’autres questions plus intéressantes et profondes encore – c’est un processus sans fin. La théologie permet de se demander à quoi peut ressembler une foi adulte, responsable. Démarche critique et implication existentielle (ou confessante) ne sont pas mutuellement exclusives. Enfin, la théologie n’est pas uniforme: elle est différente à l’université qu’au monastère ou en paroisse, ou encore dans un séminaire rattaché à une Eglise.

Quels sont les styles de musique ou les compositeurs qui te parlent de Dieu ou à travers lesquels tu Lui parles ?

Des styles divers et variés, qui vont du jazz contemporain (Keith Jarrett est l’un de mes héros; cf. ce « bis » improvisé à Tokyo en 1976: https://www.youtube.com/watch?v=w6_0oRgZvJQ.; Kurt Rosenwinkel en est un autre: cf. https://www.youtube.com/watch?v=aiw8CTK2o_Q) à Mattaeus Pipelare et… J.-S. Bach aussi bien sûr (je suis très fan de Cédric Pescia et de son interprétation des Variations Goldberg).